仿照都德的《最后一课》仿照背影写一篇作文文(500字左右)

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《最后一课》
作者:墩子
&&&&《最后一课》是法国十九世纪著名小说家阿尔封斯?都德的短篇代表作,写于1873年,普法战争刚结束两年。&&&&日爆发的普法战争,是法国皇帝拿破仑三世为了阻止南北德意志的统一,巩固扩大法国在欧洲大陆的势力,摆脱内政危机而发动的。结果法军惨败,法皇拿破仑三世被俘,法军投降。此后,普鲁士军队长驱直入,包围了巴黎,战争的性质就发生了变化。法国新的资产阶级政府奉行卖国政策,同普鲁士签订和约,赔款五十亿法郎,把阿尔萨斯和洛林两个省割让给普鲁士。从此这两个地区的法国人民沦为亡国奴。&&&&本文反映的就是国土沦丧后,当地人民在普鲁士侵略者强行禁止开法语课时,所表现出的悲愤心情和强烈的爱国精神。  作者把故事安排在沦陷区里的一个小镇上,写的是一个小学校的一堂课,主人公是一个平平常常的老师和一个不懂事的孩子。他们最能代表法国的广大人民群众,他们的情感是全体法国人民,乃至全世界被侵略国家的人民的共同情感。因此文章所反映出的强烈的爱国主义精神,显得更加真实和深厚,文章也更富有感染力,以至成为不朽的世界名著。
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都德《最后一课》的首译、伪译及其全译文本
《中华读书报》
&《最后一课》是法国著名小说家都德()的名篇之一,由于该文经常选入我国中小学课本,知名度甚高,是中国读者十分熟悉的一篇小说。
中国人知道《最后一课》主要因为胡适早年曾译过这篇小说。胡适译这篇小说,根据其《日记》记载,时间应在1912年9月,先发表于上海《大共和日报》(1912年11月初),小说名为《割地》,两年后又刊于《留美学生季报》二卷一号(1915年3月)。在刊登此译作时,当时任《留美学生季报》的编辑任鸿隽曾在正文前加了一段“编者识”:“此篇为吾友适之所译曾登上海某报者,夙爱其沉痛隽永。当今欧洲之战,法德世仇实种其根,则《割地》之作读之愈觉有味。因请于适之而载之。”这里所谓上海某报,指《大共和日报》,由此知,这篇小说译文的最初发表当在1912年11月初,它当是我国翻译都德小说最早的译本。为了确认这一点,必须对稍后的另一译本作点辨伪的工作。
在胡适译文刊出后不久,1913年1月,《湖南教育杂志》上又发表了匪石译的《最后一课》。此译文过去并不为人注目,自上世纪90年代在《中国近代文学大系 翻译文学集》(施蛰存主编)刊布之后,学界竟有人认为此译文是《最后一课》最早的中译文本。必须说明,《中国近代文学大系 翻译文学集》在处理这一文本时出现了两大失误:一是时间,所谓译文刊于1903年1月出版的《湖南教育杂志》,实际上此时该杂志并不存在。查《中国近代期刊篇目汇录》(第5分册第90页),《湖南教育杂志》1912年6月创刊于长沙,匪石译的《最后一课》刊于该杂志第2年第1期(日)。很明显,《翻译文学集》所谓的“1903年”
乃是“1913年”之误。一字之差,把译文发表时间提前了十年。于是学界便有若干人未辨真伪,把《最后一课》的首译权轻松地让给了匪石。《翻译文学集》编者出现的第二大失误,就是把“匪石”坐实为南社词人陈匪石。据考证,二者并不相干。
2002年,北京大学比较文学博士生韩一宇女士,通过对胡适译本和匪石译本的对照,发现后者是一个在胡适译文基础上加以“修改”而成的伪译本(所谓伪译本,即译者面对的不是一个原文文本,而是对另一个母语译本的改写)。根据韩博士的提示,我最近又重新核对、比照这两个译本,结果表明,韩博士的研究结论是完全正确的(详见韩一宇:《“陈匪石译”〈最后一课〉与胡适译〈最后一课〉考略》,载日本《清末小说》总第25期,第158-166页)。
我们知道,胡适为了照顾当时受众的欣赏习惯,他的译文是有删节的。为了和我下面将要推荐的另一个由女性翻译的全译本区别,必须指出这一点,尽管这种情况在中国早期的文学翻译中并不罕见。
将胡译与原文对照,主要有四处大的删节与省略:
小说自始至终未出现主人公弗朗茨的名字; 删去了弗朗茨去学校的路上曾与铁匠相遇的细节; 删去了阿梅尔先生在最后一堂课上批评学生家长与自我批评的话; 小学生练习写字时,面对鸽子低低的叫声,小弗朗茨的心理反应也删去了。而以上四处删节无一例外地出现在匪石的译文中。
正如韩一宇博士所指出的,这就充分说明,匪石面对的文本并不是都德《最后一课》的原文,而是对胡适译本的改写。当然,匪石译本较之胡译本在文字上也略有不同。但必先指出:匪石本的“修改”处,只能说是距离原文更远,语言累赘,译得更差。先举一例,说明匪石于法文的隔膜。比如“participe”(此系法语中的语法术语,应译为“分词”),胡适译为“动静词”已有些费解;而匪石译为“疏状字”则更加离谱。再如,小说中有这样一段文字:阿梅尔先生准备了崭新的写字卡,用美丽的圆体字写着:France;Alsace;FAlsace。胡适译为:(先生)写着“法兰西”、“阿色司”、“法兰西”、“阿色司”四个大字(词);而匪石译为(先生)“写着法兰西阿色司四个大字放在桌上”。后者的(改写)虽属于比着葫芦画瓢,但因没有将“法兰西阿色司”重复书写,所谓“四个大字”(应是两个大字)的译文也就错了。类似的例子还有一些,兹从略。
胡适是都德《最后一课》(最先题名《割地》,后恢复原名)最早的中译者,尽管有若干删节,他翻译的这篇洋溢着爱国主义精神的小说,其历史功绩是应当充分肯定的。胡适是中国第一位都德小说的译介者。由于他在新文化运动中的领袖地位,以及尔后多次选入教科书的媒介作用,极大地扩大了《最后一课》的传播空间及其影响,成为进行爱国主义教育的最佳教材之一。
就在胡适译本问世两年之后,名不见经传的一位女译者黄静英的全译本出现了。
黄静英,她是近代一位女小说家兼翻译家,遗憾的是,对她的生平我们几乎不了解。我通过查阅旧报刊知她为苏州人,系苏州宏志女学堂的外语教师,她的英语、法语都很好。她的丈夫姓吴,故她有时署名吴黄静英。她有创作小说《独臂少尉》、《拾翠》、《阿凤》、《雪子》、《负心郎》、《割臂盟》、《覆水》、《钓丝姻缘》,翻译小说有《五万元》(侦探)、《妒妇遗毒》和《最后之授课》。
《最后之授课》(现通译《最后一课》,署名“静英女士”)刊于《礼拜六》第42期(日),比胡适译本晚两年,但,黄静英的译本(以下简称黄译本)是一个全译本,没有删节。特别值得注意的,我们上面所指出的胡译本删节处,在黄译本中均译了。为了充分地、正确地认识黄译本在中国近代翻译文学史上的价值,现我将胡译本、黄译本和法文本作如下对照。
第一,我之所以称黄译本为全译本,即凡是胡适删节的地方,黄译本均照原文译出。比如小学生弗朗茨去学校上课,在路上遇到铁匠瓦克特尔的一段描写,胡译本删掉了。黄译本云:“路经村中衙署,铁栅上张一告示,予恐此为法兰西军队之败报,不敢近视,但疾趋而过(以上胡译本有,只是译文稍有不同;下面的文字,胡译本删节)。遇冶工阿鲁台,手携稚子立街沿读文告,谓予曰:‘汝何亟亟,汝上学殊早,顾……’予恐上课时届,不及与语……”黄译本将胡适删节的这一段文字译出来了。
再如,阿梅尔先生讲完课文,小学生练习写字,有一段关于弗朗茨的心理描写,胡译本删去了,黄译本云:“时室中寂寂,但闻笔尖着纸,苏苏有声。忽有黄金虫洞窗而入,苟在平时,小学生中必有张手欲扑者,顾兹时则绝无一人留意及此。予仰视窗外,屋上白鸽一群,方高下其首,作阁阁声,思及我辈,既因割地而沦为奴隶,国语且不之保矣。嗟此群鸽,其亦当作普鲁士语否?”
以上两处,胡适均删节,而黄静英都照原文译出。
第二,关于小说中人名、地名的译音,黄译较胡译更接近今译。小说中的老师,胡译为汉麦;黄译为恩梅尔(今译为哈梅尔)。法国割给普鲁士的两个省,胡译为阿色司、娜恋;黄译为阿尔萨司、罗林(今译为阿尔萨司、洛林),黄译与今译几乎完全相同。再如,胡译文中省略的人名、地名,黄译也接近今译,如普鲁士兵操练的地方,黄译为里泊尔牧场;今译为里贝尔牧场。由人名、地名与今译的接近程度,可以判断黄静英的法语水平是相当不错的。如果联系近代译坛有关人名、地名译音混乱的情况,真是不可同日而语了。
第三,尤值得一提的是黄静英关于小说中“participe”的翻译。上面已提到,“participe”,胡适译为“静动词”并不准确,但考虑到20世纪初的中国语言学界其语法学尚属模糊阶段,很难有准确的翻译。令人感到惊讶的是,黄静英竟然能将“participe”正确地译为“分词”(译文:“恩梅尔先生课文法方及分词”),这说明这位女翻译家的法语确实达到了相当的水平。
第四,黄静英的译文忠实于原著,基本上是逐字逐句的译,译文系浅显的文言,自然流畅,在“五四”前的文学翻译中应属上品。当然,黄译中也有错译,如把老师穿的深绿色的礼服译成“黑色礼服”;黑绸小圆帽译成“裤亦黑绸”等等。
根据以上四点,我们可以充分肯定《最后之授课》全译本在中国近代翻译文学史上占有的重要地位。
我曾经在《20世纪女性文学的一个盲点》(刊《文艺研究》2007年第12期)中指出:20世纪初()在中国文坛上破天荒地出现了一个女性翻译文学家群,这是十分值得珍视的一份宝贵的文学遗产。但这一点至今未引起学界的关注。像陈鸿璧()这样有成就的一位女翻译家,竟被日本研究中国近代翻译文学的资深专家说成是一位“男性的假借”(详见中村忠行:《清末侦探小说史稿》,日本《清末小说研究》总第4期,1980年出版)。数年前我曾在《中华读书报》(日)撰文予以批评。今天我所介绍的黄静英《最后之授课》全译本,是20世纪初女性翻译文学迅速崛起的另一明证。我写此文旨在抛砖引玉,希望能引起学界对这一女性翻译文学家群体的关注。
LA DERNIERE
Ce matin-l , j’ tais
tr s en retard pour aller l’ cole, et j’avais grand-peur d’ tre
grond , d’autant que M. Hamel nous avait dit qu’il nous
interrogerait sur les participes, et je n’en savais pas le premier
mot. Un moment, l’id e me vint de manquer la classe et de prendre
ma course travers champs. Le temps tait si chaud, si clair ! On
entendait les merles siffler la lisi re du bois, et dans le pr
Rippert, derri re la scierie, les Prussiens qui faisaient
l’exercice. Tout cela me tentait bien plus que la r gle des
mais j’eus la force de r sister, et je courus bien
vite vers l’ cole.
En passant devant la mairie, je vis qu’il y avait du monde arr t
pr s du petit grillage aux affiches. Depuis deux ans, c’est de l
que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles, les batailles
perdues, les r quisitions, les ordres et je
pensai sans m’arr ter : 《Qu’est-ce qu’il y a encore ? 》. Alors
comme je traversais la place en courant, le forgeron Watcher, qui
tait l avec son apprenti en train de lire l’affiche, me cria
- Ne te d p che pas tant, tu y arriveras toujours assez
t, ton cole !
Je crus qu’il se moquait de moi, et j’entrai tout essouffl dans
la petite cour de M. Hamel.
D’ordinaire, au commencement de la classe, il se faisait un grand
tapage qu’on entendait jusque dans la rue, les pupitres ouverts,
ferm s,ons qu’on r p tait tr s haut
tous ensemble en se bouchant les oreilles pour mieux apprendre, et
la grostre qui tapait sur les
tables : 《Un peu de silence ! 》. Je comptais sur tout ce train pour
gagner m mais, justement, ce jour-l , tout
tait tranquille, comme un matin de dimanche. Par la fen tre
ouverte, je voyais mes camarades d j rang s leurs places, et M.
Hamel, qui passait et repassait avec la terrible r gle en fer sous
le bras. Il fallut ouvrir la porte et entrer au milieu de ce grand
calme. Vous pensez si j’ tais rouge et si j’avais peur ! Eh bien !
Non. M. Hamel me regarda sans col re et me dit tr s doucement
- Va vite ta place, mon petit F nous allions commencer
J’enjambai le banc et je m’assis tout de suite mon pupitre.
Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre
tre avait sa belle redingote verte, son
jabot pliss fin et la culotte de soie noire brod e qu’il ne
mettait que les jours d’inspection ou de distribution de prix. Du
reste, toute la classe avait quelque chose d’extraordinaire et de
solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de
la salle, sur les bancs qui restaient vides d’habitude, des gens du
village assis et silencieux comme nous : le vieux Hauset avec son
l’ l’ et puis d’autres
personnes encore. Tout ce monde- et Hauset
avait apport un vieil ab c daire mang aux bords qu’il tenait
grand ouvert sur ses genoux, avec ses grosses lunettes pos es en
travers des pages.
Pendant que je m’ tonnais de tout cela, M. Hamel tait mont dans
sa chaire, et de la m me voix douce et grave dont il m’avait
u, il nous dit :
- Mes enfants, c’est la derni re fois que je vous fais la classe.
L’ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l’allemand dans
les coles de l’Alsace et de la Lorraine. Le nouveau
tre arrive demain. Aujourd’hui, c’est
ais. Je vous prie d’ tre bien
attentifs.
Ces quelques
paroles me boulevers rent. Ah! Les mis rables, voil ce qu’ils
avaient affich la mairie. Ma derni re
Et moi qui savais peine crire ! Je n’apprendrais donc jamais !
Il faudrait donc en rester l ! Comme je m’en voulais maintenant du
temps perdu, des classes manqu es courir les nids ou faire des
glissades sur la Saar ! Mes livres que tout l’heure encore je
trouvais si ennuyeux, si lourds porter, ma grammaire, mon
histoire sainte me semblaient pr sent de vieux amis qui me
feraient beaucoup de peine quitter.
C’est comme M. Hamel. L’id e qu’il allait partir, que je ne le
verrais plus, me faisait oublier les punitions, les coups de r gle.
Pauvre homme !
C’est en l’honneur de cette derni re classe qu’il avait mis ses
beaux habits du dimanche, et maintenant je comprenais pourquoi ces
vieux du village taient venus s’asseoir au bout de la salle. Cela
semblait dire qu’ils regrettaient de ne pas y tre venus plus
souvent, dette cole. C’ tait aussi comme une
on de remercier notre
tre de ses quarante ans de bons services,
et de rendre leurs devoirs la patrie qui s’en allait...
J’en tais l de mes r flexions, quand j’entendis appeler mon
nom. C’ tait mon tour de r citer. Que n’aurais-je pas donn pour
pouvoir dire tout au long cette fameuse r gle des participes, bien
haut, bien clair, sans une faute? Mais je m’embrouillai aux
premiers mots, et je restai debout me balancer dans mon banc, le
coeur gros, sans oser lever la t te. J’entendais M. Hamel qui me
《Je ne te gronderai pas, mon petit Franz, tu dois tre assez
puni... voil ce que c’est. Tous les jours on se dit : 《Bah ! j’ai
bien le temps... J’apprendrai demain.》 Et puis tu vois ce qui
arrive... Ah !a a t le grand malheur de
notre Alsace de toujours remettre son instruction demain.
Maintenant ces gens-l sont en droit de nous dire : 《Comment ! Vous
pr tendiez tre Fais, et vous ne savez
ni lire ni crire votre langue !》 Dans tout
a, mon pauvre Franz, ce n’est pas encore
toi le plus coupable. Nous avons tous notre bonne part de reproches
nous faire.
《Vos parents n’ont pas assez tenu vous voir instruits. Ils
aimaient mieux vous envoyer travailler la terre ou aux filatures
pour avoir quelques sous de plus. Moi-m me, n’ai-je rien me
reprocher ? Est-ce que je ne vous ai pas souvent fait arroser mon
jardin au lieu de travailler ? Et quand je voulais aller p cher des
truites, est-ce que je me g nais pour vous donner cong ?...
Alors, d’une chose l’autre, M. Hamel se mit nous parler de la
aise, disant que c’ tait la plus
belle langue du monde, la plus claire, qu’il
fallait la garder entre nous et ne jamais l’oublier, parce que,
quand un peuple tombe esclave, tant qu’il tient bien sa langue,
c’est comme s’il tenait la clef de sa prison... puis il prit une
grammaire et nouson. J’ tais
tonn de voir comme je comprenais. Tout ce qu’il disait me
semblait facile, facile. Je crois aussi que je n’avais jamais si
bien cout et que lui non plus n’avait jamais mis autant de
patience ses explications. On aurait dit qu’avant de s’en aller
le pauvre homme voulait nous donner tout son savoir, nous le faire
entrer dans la t te d’un seul coup. 》
on finie, on passa l’ criture. Pour ce
jour-l , M. Hamel nous avait pr par des exemples tout neufs, sur
lesquels tait crit en belle ronde :France, Alsace, France,
Alsace. Cela faisait comme des petits drapeaux qui flottaient tout
autour de la classe, pendus la tringle de nos pupitres. Il
fallait voir comme chacun s’appliquait, et quel silence ! On
n’entendait rien que le grincement des plumes sur le papier. Un
moment des
mais personne n’y fit attention,
pas m me les tout-petits qui s’appliquaient tracer leurs
tons, avec un coeur, une conscience, comme
si cela encoreais... Sur la
toiture de l’ cole, des pigeons roucoulaient tout bas, et je me
disais en les coutant :
《Est-ce qu’on ne va pas les obliger chanter en allemand, eux
aussi ? 》
De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je
voyais M. Hamel immobile dans sa chaire et fixant les objets autour
de lui, comme s’il avait voulu emporter dans son regard toute sa
petite maison d’ cole... Pensez ! depuis quarante ans, il tait l
la m me place, avec sa cour en face de lui et sa classe toute
pareille. Seulement les bancs, les pupitres s’ taient polis,
frott s par l’ les noyers de la cour avaient grandi, et le
houblon qu’il avait plant lui-m me enguirlandait maintenant les
fen tres jusqu’au toit. Quel cr ve-a
devait tre pour ce pauvre homme de quitter toutes ces choses, et
d’entendre sa soeur qui allait, venait, dans la chambre au-dessus,
en train de fermer leurs malles ! Car ils devaient partir le
lendemain, s’en aller du pays pour toujours.
Tout de m me, il eut le courage de nous faire la classe jusqu’au
bout. Apr s l’ criture,mes la
on d’ ensuite les petits
chant rent tous ensemble le BA BE BI BO BU. L -bas, au fond de la
salle, le vieux Hauser avait mis ses lunettes, et, tenant son
ab c daire deux mains, il pelait les lettres avec eux. On voyait
qu’il s’appliquait lui aussi : sa voix tremblait d’ motion, et
c’le de l’entendre, que nous
avions tous envie de rire et de pleurer. Ah ! je m’en souviendrai
de cette derni re classe...
Tout coup l’horloge de l’ glise sonna midi, puis l’ang lus. Au
m me moment, les trompettes des Prussiens qui revenaient de
l’exercice clat rent sous nos fen tres... M. Hamel se leva, tout
le, dans sa chaire. Jamais, il ne m’avait
paru si grand.
《Mes amis, dit-il, mes, je... je... 》
Mais quelque chose l’ touffait. Il ne pouvait pas achever sa
Alors il se tourna vers le tableau, prit un morceau de craie et,
en appuyant de toutes ses forces, il crivit aussi gros qu’il put
《VIVE LA FRANCE ! 》
Puis il resta l , la t te appuy e au mur, et, sans parler, avec
sa main, il nous faisait signe :
《C’est fini... allez-vous-en. 》
那天早晨上学,我去得很晚,心里很怕韩麦尔先生骂我,况且他说过要问我们分词,可是我连一个字也说不上来。我想就别上学了,到野外去玩玩吧。&
天气那么暖和,那么晴朗!&
画眉在树林边宛转地唱歌;锯木厂后边草地上,普鲁士兵正在操练。这些景象,比分词用法有趣多了;可是我还能管住自己,急忙向学校跑去。&
我走过镇公所的时候,看见许多人站在布告牌前边。最近两年来,我们的一切坏消息都是从那里传出来的:败仗啦,征发啦,司令部的各种命令啦我也不停步,只在心里思量:“又出了什么事啦?”&
铁匠华希特带着他的徒弟也挤在那里看布告,他看见我在广场上跑过,就向我喊:“用不着那么快呀,孩子,你反正是来得及赶到学校的!”&
我想他在拿我开玩笑,就上气不接下气地赶到韩麦尔先生的小院子里。&
平常日子,学校开始上课的时候,总有一阵喧闹,就是在街上也能听到。开课桌啦,关课桌啦,大家怕吵捂着耳朵大声背书啦……还有老师拿着大铁戒尺在桌子上紧敲着,“静一点,静一点……”&
我本来打算趁那一阵喧闹偷偷地溜到我的座位上去;可是那一天,一切偏安安静静的,跟星期日的早晨一样。我从开着的窗子望进去,看见同学们都在自己的座位上了;韩麦尔先生呢,踱来踱去,胳膊底下夹着那怕人的铁戒尺。我只好推开门,当着大家的面走进静悄悄的教室。你们可以想像,我那时脸多么红,心多么慌!&
可是一点儿也没有什么。韩麦尔先生见了我,很温和地说:“快坐好,小弗郎士,我们就要开始上课,不等你了。”&
我一纵身跨过板凳就坐下。我的心稍微平静了一点儿,我才注意到,我们的老师今天穿上了他那件挺漂亮的绿色礼服,打着皱边的领结,戴着那顶绣边的小黑丝帽。这套衣帽,他只在督学来视察或者发奖的日子才穿戴。而且整个教室有一种不平常的严肃的气氛。最使我吃惊的是,后边几排一向空着的板凳上坐着好些镇上的人,他们也跟我们一样肃静。其中有郝叟老头儿,戴着他那顶三角帽,有从前的镇长,从前的邮递员,还有些旁的人。个个看来都很忧愁。郝叟还带着一本书边破了的初级读本,他把书翻开,摊在膝头上,书上横放着他那副大眼镜。&
我看见这些情形,正在诧异,韩麦尔先生已经坐上椅子,像刚才对我说话那样,又柔和又严肃地对我们说:“我的孩子们,这是我最后一次给你们上课了。柏林已经来了命令,阿尔萨斯和洛林的学校只许教德语了。新老师明天就到。今天是你们最后一堂法语课,我希望你们多多用心学习。”&
我听了这几句话,心里万分难过。啊,那些坏家伙,他们贴在镇公所布告牌上的,原来就是这么一回事!&
我的最后一堂法语课!&
我几乎还不会作文呢!我再也不能学法语了!难道这样就算了吗?我从前没好好学习,旷了课去找鸟窝,到萨尔河上去溜冰……想起这些,我多么懊悔!我这些课本,语法啦,历史啦,刚才我还觉得那么讨厌,带着又那么沉重,现在都好像是我的老朋友,舍不得跟它们分手了。还有韩麦尔先生也一样。他就要离开了,我再也不能看见他了!想起这些,我忘了他给我的惩罚,忘了我挨的戒尺。&
可怜的人!&
他穿上那套漂亮的礼服,原来是为了纪念这最后一课!现在我明白了,镇上那些老年人为什么来坐在教室里。这好像告诉我,他们也懊悔当初没常到学校里来。他们像是用这种方式来感谢我们老师四十年来忠诚的服务,来表示对就要失去的国土的敬意。&
我正想着这些的时候,忽然听见老师叫我的名字。轮到我背书了。天啊,如果我能把那条出名难学的分词用法从头到尾说出来,声音响亮,口齿清楚,又没有一点儿错误,那么任何代价我都愿意拿出来的。可是开头几个字我就弄糊涂了,我只好站在那里摇摇晃晃,心里挺难受,头也不敢抬起来。我听见韩麦尔先生对我说:&
&“我也不责备你,小弗郎士,你自己一定够难受的了。这就是了。大家天天都这么想:‘算了吧,时间有的是,明天再学也不迟。’现在看看我们的结果吧。唉,总要把学习拖到明天,这正是阿尔萨斯人最大的不幸。现在那些家伙就有理由对我们说了:‘怎么?你们还自己说是法国人呢,你们连自己的语言都不会说,不会写!……’不过,可怜的小弗郎士,也并不是你一个人的过错,我们大家都有许多地方应该责备自己呢。&
“你们的爹妈对你们的学习不够关心。他们为了多赚一点儿钱,宁可叫你们丢下书本到地里,到纱厂里去干活儿。我呢,我难道就没有应该责备自己的地方吗?我不是常常让你们丢下功课替我浇花吗?我去钓鱼的时候,不是干脆就放你们一天假吗?……”&
接着,韩麦尔先生从这一件事谈到那一件事,谈到法国语言上来了。他说,法国语言是世界上最美的语言最明白,最精确;又说,我们必须把它记在心里,永远别忘了它,亡了国当了奴隶的人民,只要牢牢记住他们的语言,就好像拿着一把打开监狱大门的钥匙。说到这里,他就翻开书讲语法。真奇怪,今天听讲,我全都懂。他讲的似乎挺容易,挺容易。我觉得我从来没有这样细心听讲过,他也从来没有这样耐心讲解过。这可怜的人好像恨不得把自己知道的东西在他离开之前全教给我们,一下子塞进我们的脑子里去。&
语法课完了,我们又上习字课。那一天,韩麦尔先生发给我们新的字帖,帖上都是美丽的圆体字:“法兰西”“阿尔萨斯”“法兰西”“阿尔萨斯”。这些字帖挂在我们课桌的铁杆上,就好像许多面小国旗在教室里飘扬。个个都那么专心,教室里那么安静!只听见钢笔在纸上沙沙地响。有时候一些金甲虫飞进来,但是谁都不注意,连最小的孩子也不分心,他们正在专心画“杠子”,好像那也算是法国字。屋顶上鸽子咕咕咕咕地低声叫着,我心里想:“他们该不会强迫这些鸽子也用德国话唱歌吧!”&
我每次抬起头来,总看见韩麦尔先生坐在椅子里,一动也不动,瞪着眼看周围的东西,好像要把这小教室里的东西都装在眼睛里带走似的。只要想想:四十年来,他一直在这里,窗外是他的小院子,面前是他的学生;用了多年的课桌和椅子,擦光了,磨损了;院子里的胡桃树长高了;他亲手栽的紫藤,如今也绕着窗口一直爬到屋顶了。可怜的人啊,现在要他跟这一切分手,叫他怎么不伤心呢?何况又听见他的妹妹在楼上走来走去收拾行李!他们明天就要永远离开这个地方了。&
可是他有足够的勇气把今天的功课坚持到底。习字课完了,他又教了一堂历史。接着又教初级班拼他们的ba,be,bi,bo,bu。在教室后排座位上,郝叟老头儿已经戴上眼镜,两手捧着他那本初级读本,跟他们一起拼这些字母。他感情激动,连声音都发抖了。听到他古怪的声音,我们又想笑,又难过。啊!这最后一课,我真永远忘不了!&
忽然教堂的钟敲了十二下。祈祷的钟声也响了。窗外又传来普鲁士兵的号声他们已经收操了。韩麦尔先生站起来,脸色惨白,我觉得他从来没有这么高大。&
“我的朋友们啊,”他说,“我――我――”&
但是他哽住了,他说不下去了。&
他转身朝着黑板,拿起一支粉笔,使出全身的力量,写了两个大字:&
“法兰西万岁!”&
然后他呆在那儿,头靠着墙壁,话也不说,只向我们做了一个手势:“放学了,你们走吧。”
作 者:(法) 著, 译, 导读
都德的魅力在于“以柔和温存的眼光去看待人物,鞭挞是轻微的,讽刺也不辛辣,对人生中世俗的规范与是非标准有时又多少有点超然”。
本书将带你“走近作家”,走到这里,你会看到作家的照片或图像,跟作家有一个亲切的会面,你还可以详细了解作家的生平和成就;“回味课文”,这里提供的是广角镜,显微镜,你可以从全新的角度,对语文课中已经耳熟能详的文章悟出另一番滋味;“深度阅读”,这里汇聚的是精美大餐――作家更多的、适合你阅读的名篇佳作,并有“赏析”的小指示标给你作充满情感的阅读指导,“文外知识”和“延伸阅读”则让你加入到更加开放活跃的阅读语境;“开阔视阈”,这里展示有作家更多的趣闻轶事和值得纪念的丰富资料。
阿尔封思?都德,19世纪下半叶法国小说家,于日出生于法国南部盛产葡萄酒的普罗旺斯省尼姆城。都德从小身体就比较赢弱,4岁那年,他被寄养在空气清新、阳光明媚的尼姆农村。像其他孩子一样,小都德具有很强的语言模仿能力,很快就学会了当地的普罗旺斯方言,这是一种优美而富有音乐感的语言。6岁时,都德被父母接回尼姆城,接受初级教育。他阅读了许多惊险小说,对《鲁滨逊漂流记》特别喜爱,经常独自在父亲那由于屡遭变故而工人逐渐走空的丝绸厂里玩探险游戏。后全家搬到多雾的里昂,都德也在里昂学习,成绩优良,并开始学写诗歌。父亲破产后,家庭生活拮据,穷困不堪,因此都德在15岁的时候就不得不放弃中学毕业会考,去阿莱斯的一所中学当自修课辅导员。
都德怎么也没有想到,阿莱斯的这所中学竟会充满了令人难以忍受的官场腐败的恶习。当时,他还是个孩子,正直善良,富有同情心,工作也十分努力,同时还刻苦自学。然而在工作期间,他还是受到领导的轻视、同事的嘲笑和学生的戏弄,可以说备尝世道的辛酸。两年后,他又被学校莫名其妙地辞退。所幸的是,这一段不愉快的经历与感受并没有让都德受到严重扣‘击,反而为其日后创作长篇名著《小东西》提供了异常丰富的素材。
1857年,都德17岁,在走投无路的情况下,他终于决定到巴黎去找他的哥哥易奈思特?都德。到巴黎时他口袋里只有两个法郎,在路上的整整一天他都没有吃饭,饿得差点晕过去。易奈思特?都德在一家保皇派报纸的编辑部里工作,收入微薄,兄弟两人只能挤住在一间小屋里,过着十分清苦的生活。然而都德却享受着离开阿莱斯、离开那地狱般的生活的快乐和自由。每到晚上,他就和哥哥一起在烛光下读书、写诗。易奈思特日后成了著名的政治家和历史学家。
在巴黎,都德沉醉于五光十色的文化氛围之中。他最喜欢去的地方是巴黎的拉丁区,那儿聚集着形形色色的大学生和许多外来年轻人组成的团体。他们常在一起讨论各种问题――政治、文学、戏剧等等,无所不谈。都德不仅是拉丁区咖啡馆的常客,而且也积极参加各类文艺沙龙。
那时,都德已完成了自己第一本诗集:《女恋人》。他时常带着自己的处女作四处走访巴黎的出版商,寻求出版机会。但是有谁会在意这个默默无闻的毛头小伙子的作品呢?找不到工作,诗集无处出版,都德几乎绝望了。一个偶然的机会,都德认识了一家书店的老板,这位老板也写过几本书,他颇赏识都德的才华,表示愿意出版那本诗集。
1858年,诗集《女恋人》终于问世了,并获得不错的反响。由于这本诗集,都德还得到了在《费加罗报》工作的机会。与此同时,他继续进行创作,完成了几个剧本。都德开始在文学界崭露头角。1860年,当时法国权臣、立法会议主席、拿破仑三世的同母异父兄弟德?莫尔尼公爵,聘请都德做他的办公室秘书。德’莫尔尼公爵本人也很喜爱文学,因此对这位年轻诗人颇为照顾。都德在这一职位上工作了5年,直至1865年公爵去世。秘书是份闲差,这给了都德更多业余时间写作;薪资不高,却让他有了一定的地位,可以出入于上流社会,极大程度上拓宽了他的生活面。接触以前从未接触过的陌生世界,认识以前没有机会认识的人物,对都德来说,是宝贵的阅历积累,具有深远意义。
当物质生活有了一定的保障,他便更专注于戏剧创作,想在这方面有所发展,不过他的剧作没有提出深刻的社会问题,比起之后的小说,显得逊色不少。P002-003&
(摘自《唐山师专学报》) 作者:赵 朕
《最后一课》的作者阿尔封斯q都德(),法国十九世纪著名的小说家。他一生中,除一部诗集和一些戏剧外,共写了十三部长篇小说和四部短篇小说集。《最后一课})是他短篇小说的代表作。
《最后一课》写于1873年,即普法战争结束的第二年。1870年7月普法战争爆发,8月份普鲁士军队深入法国境内,在色当大败法军,法国皇帝路易q波拿巴投降并当了俘虏。战后法国和普鲁士签订了丧权辱国的条约,将法国东北部的亚尔萨斯和格林两省割让给普鲁士。《最后一课》就是以这一历史事件为背景的。主要反映了在普鲁土侵略者的残酷统治下,亚尔萨斯省人民的痛苦生活和他们敌汽同仇的爱国主义的思想感情。
作者在小说中表现这一重大主题时,既没有正面描写普鲁士侵略者的强盗行径,也没有写抽丁拉夫,敲骨吸髓的残酷剥削,而是写了沦陷区生活的一个小小的侧面:已经被普鲁士侵略者统治两年的亚尔萨斯省人民接到了柏林的命令,不准在学校里教授法文,一律改教德文。小说通过一个小学生的自述,描写了一个乡村小学接到这项命令后,全体师生和当地群众的强烈反映,深刻地揭示出了小说的主题。
小弗朗茨是一个贪玩的顽皮孩子。他法文学习成绩差,怕考问,怕挨老师的训斥,经常逃学。在这天的法文课上,哈墨尔先生心情沉重地宣布;“这是我最后一次给你们上课。”“今天,是你们最后一堂法文课。”老师的话给小弗朗茨极大的震动,使他意识到,他们将要同祖国的语言告别了,现在他们将要丧失学习祖国语言的权利了。于是,他开始变得懂事起来,刚才还使他头疼、讨厌的法文课,一下子就像老朋友一样舍不得离开。他悔恨自己没有学好法文,并在悔恨中对祖国的语言产生了新的认识,新的感情。“要是我能从头到尾把这些分词的规则大声地、清清楚楚地、一字不错地背出来,任何代价我都是肯付的啊!”这是多么巨大的思想飞跃,多么深沉的感情变化呀!是啊,连一个爱逃学的顽童都如此地留恋祖国的语言,都如此地憎恶普鲁士侵略者,那么,热爱祖国、不愿做奴隶的成年人的感情则是不言而喻的了。作者采取这样精巧的艺术构思,比直陈对普鲁士侵略者的愤怒和谴责,更具有较强的感人力量。
为了更深刻地揭示小说的主题,作者还别出心裁地在这“最后的一课”上,安排了一些校外的村里人到课堂里来。他们有前任村长,有退职邮差,还有像霍瑟老头那样的老年人。这些群众在敌人的残酷统治下,饱尝了沦为异国奴隶的苦痛,对祖国的眷恋之情是非常真挚而强烈的。他们到学校来听课,不仅表现出对哈墨尔先生在本乡任教四十年的感谢,而更重要的是表明他们对失去的祖国的无比热爱和对普鲁士侵略者的愤怒抗争。小说曾细致入微地描写了在哈墨尔先生教小班学生练习拼音时,课堂内所有的人都“一齐颂唱”的情景。那个霍瑟老头,“戴上了眼镜,两手捧着识字课本,也和小孩们一起拼字母。看得出他也很用心;他的声音由于激动而颤抖,听起来有一种说不出的味道。”深受敌人蹂躏之苦的群众,因为从明天起就听不到朗读祖国语言的声音了,于是他们不顾自己的年迈口拙,也同小学生一起读起来。这种场面怎能不扣动人的心扉,使人心酸落泪,悲愤填胸呢?作者在情节上大胆设计群众听课的场景,与小弗朗茨的悔恨、醒悟是互为表里,相得益彰的。它们从两个生活侧面表现出小说的思想倾向,使小说对揭露和鞭挞普鲁士侵略获得了感人至深,无可辩驳的力量。
《最后一课》在表现其重大主题时,从沦陷区的现实生活中攫取并概括出典型化的生活场景,并从这些场景中挖掘出生活的本质特征,从而收到“以一斑而窥全豹”的艺术效果,给人们以深刻的思想启示和强烈的艺术感染。这篇小说把对普鲁士侵略者的憎恨和对祖国、对民族的热爱,熔铸于小学校的一堂法文课上,从而使这堂法文课的意义得到了升华,使我们感到这不是一般的课堂教学,而是一次声讨普鲁士侵略者的集会,是亚尔萨斯人民向祖国语言告别的仪式。这样,就给小小的场景和平平常常的情节赋予了深刻的内容。
《最后一课》中的哈墨尔先生的形象,是凝聚着作者感情的一个形象。他是在亚尔萨斯省农村小学服务40年的小学教师。作者在刻划这个人物时,没有介绍他的全部历史,而是把他放在“最后的一课”的典型环境中,集中刻划,虽用笔墨不多,却能把他的声音容貌展现在读者面前。
在这“最后的一课”上,他比任何时候都更如认真地完成自己的教学任务。从服装上,他穿上了“只在上级来校视察”时或给学生们发奖的日子才穿戴的衣帽;讲课的语言也变得“温和而严肃”。对于小弗朗茨背不过书来,也不再像以前那样诉诸于戒尺,而是由此责备起自己在教育工作中的一些没有尽职的事情。这时,他当众自我谴责的感情同小弗朗茨的悔恨自己没有学好法文是一脉相通的,同样是表现了对祖国语言的热爱和留恋。哈墨尔先生的自谴,为我们更为深刻地表达了他在民族命运生息攸关的时候,所表现出来的爱国热和高尚的情操。
作者还巧妙地通过小弗朗茨的观察,进一步刻划了哈墨尔先生离开本乡前痛心疾首的心情。他“站在讲台上一动也不动,眼睛死死盯着周围的东西”。40年来,他所在的这个学校,桌橙因长期使用变得光滑了;院子里那棵核桃树长高了;他亲手栽的啤酒花已经跳上窗子碰到屋檐了。这是他多么熟悉的地方啊!然而,现在他却要离开这里了,这该是多么让人伤心惨目的事情!这种描写决不是单纯地对故地的留恋,它却凝结着多少对祖国深沉的爱和对普鲁士侵略者强烈的恨啊!不是吗,当外面传来普鲁士军队的军号声时,他再也不能自制了,感情的波涛冲决了堤岸咆哮而来。他在黑板上奋笔疾书“法兰西万岁!”几个大字。这几个大字是法国人民爱国主义思想的高度集中和概括,也是《最后一课》主题思想的升华和结晶。作者匠心独运,设计了这样一个画龙点晴的结尾,对于揭示哈墨尔先生的思想境界,对于表现亚尔萨斯人民对祖国的热爱和对敌人不妥协精神,收到了“一目尽传精神”的艺术效果。
高尔基在谈到19世纪欧洲批判现实主义作家时,曾经指出他们的作品“在技巧上是典范的文学作品”。都德的小说《最后一课》正是这样,它以独特巧妙的艺术构思、高度凝炼的艺术概括、生动鲜明的人物形象和质朴而富于感情的语言,表现了重大的社会题材,揭示出生活的本质,是短篇小说创作的优秀范例。
(摘自《唐山师专学报》)
都德(1840──1897) 法国作家。生于没落的丝绸商人家庭,很早开始独立生活。一生创作了13部长篇小说、四部短篇小说集和一个剧本。以短篇小说集《磨坊书简》出名,以长篇小说《小东西》获得成功,赢得了声誉。普法战争时入伍,参加自卫战争,丰富了创作题材,写出著名短篇小说集《月曜故事集》,其中一组爱国故事,显示了作家的高尚追求,其中《最后一课》、《柏林之围》更是世界短篇小说的名著。战后完成12部长篇,以《达拉斯贡的戴达伦》最为突出。中学语文选入了他的名篇《最后一课》、《柏林之围》。
对于很多中国人来说,法国作家阿尔丰斯?都德的《最后一课》并不陌生,这篇作品因被收录到中学教材中而被人们熟知。不过据法国中文媒体《欧洲时报》网转引的一篇博文,法国中学教材并没有选入《最后一课》。本报记者昨日连线几位法国人核实后发现,确实很少有法国人知道都德写有《最后一课》这篇文章。
与历史真相大相径庭
这篇名为《法国作家都德最后一课的内幕》的博文中说,通过和法国朋友的交流得知,法国人并不像中国人那样学习这篇文章,法国中学没有要求学生学习这篇文章。
《最后一课》是都德于1873年发表的一篇作品,写于普法战争结束的第二年,以沦陷了的法国阿尔萨斯省的一所小学校被迫改学德语的事为题材,描写了最后一堂法语课的情景,常被看作是表现法国人爱国主义精神的文章。
不过博文里写道,真实的历史其实与文章中所描述的恰恰相反。“文中描述的被德国侵占的法国领土最初属于德国而不是法国,当地居民本来就说德语而不是法语……普法战争结束,阿尔萨斯重新成为德国领土后,150万居民中只有5万说法语的居民。但在《最后一课》中,写的似乎全阿尔萨斯的人都把法语当母语,显然和历史大相径庭。”
阿尔萨斯被德法争夺
阿尔萨斯位于法国东北部地区,是法国本土上面积最小的行政区域,隔莱茵河与德国相望。
历史上,阿尔萨斯在17世纪以前属于神圣罗马帝国的领土,以说德语的居民为主。1618年至1648年战争后,根据和约割让给法国,但当地居民对法语存在抵制倾向。普法战争()后,阿尔萨斯和洛林割让给普鲁士,一战结束后属法国领土,二战初期被纳粹德国占领,二战结束后归还给法国。法国收回阿尔萨斯后,驱逐了1871年后移入阿尔萨斯的德裔居民,学校上课一律用法语,街道和店铺名字也只准用法语。
博文中写道,“或许由于法国教育部门认识到课文故事和历史现实的不同,不继续传授给学生,也是尊重历史和当地居民感情的表现。”
没有读过《最后一课》
“最后一课?我从来没有看过。”法国退休工程师菲利普在电话中告诉本报记者。当记者告诉他,这篇文章在中国家喻户晓时,他表现得很吃惊。
在医院工作的弗朗索瓦兹曾经在阿尔萨斯的首府斯特拉斯堡生活过4年,她在接受记者采访时也表示,不知道《最后一课》,但她说都德在法国还是有很高的知名度的。“很多人都知道都德,因为我们在中学里要学他的文章,不过不是《最后一课》那篇文章,而是《磨坊书札》的节选。”
据弗朗索瓦兹介绍,阿尔萨斯地区的居民大都能讲三种语言:阿尔萨斯语、法语和德语,而且受历史影响,很多人的名字中都带有德语名字。“在斯特拉斯堡,很多建筑都有德国的风格,人们的生活习惯也和德国人相似,比如爱吃肉食等等。”在弗朗索瓦兹看来,德法之争的那一页已经成为历史,今天的阿尔萨斯是一个多元化的城市,“在学校里,孩子们不仅学法语和德语,也学英语和西班牙语。”
Ce matin-l , j’ tais tr s en retard
pour aller l’ cole, et j’avais grand-peur d’ tre grond , d’autant
que M. Hamel nous avait dit qu’il nous interrogerait sur les
participes, et je n’en savais pas le premier mot. Un moment, l’id e
me vint de manquer la classe et de prendre ma course travers
champs. Le temps tait si chaud, si clair ! On entendait les merles
siffler la lisi re du bois, et dans le pr Rippert, derri re la
scierie, les Prussiens qui faisaient l’exercice. Tout cela me
tentait bien plus que la r mais j’eus la force
de r sister, et je courus bien vite vers l’ cole.
那天早晨,我去上学,去得非常晚,我好害怕被责骂,特别是,阿麦尔先生跟我们说过,他要考一考分词规则,而我连头一个字都不会。这时,在我的头脑里冒出了逃学、去田野跑一跑的念头。天气是那么暖和,那么晴朗!我听见乌鸦在小树林边鸣叫,普鲁士人正在锯木厂后面的里贝尔草地上操练。所有这一切都比分词规则更吸引我,但我还是顶住了诱惑,加快脚步向学校方向跑去。
En passant devant la mairie, je vis
qu’il y avait du monde arr t pr s du petit grillage aux affiches.
Depuis deux ans, c’est de l que nous sont venues toutes les
mauvaises nouvelles, les batailles perdues, les r quisitions, les
ordres et je pensai sans m’arr ter :
“Qu’est-ce qu’il y a encore ?. Alors comme je traversais la place
en courant, le forgeron Watcher, qui tait l avec son apprenti en
train de lire l’affiche, me cria :
- Ne te d p che pas tant, tu y arriveras toujours assez
tot, ton cole !
Je crus qu’il se moquait de moi, et j’entrai tout essouffl dans la
petite cour de M. Hamel.
从村政府门前经过的时候,我看见许多人站在小布告栏前。这两年来,所有的坏消息,诸如吃败仗啦,征兵征物啦,还有普鲁士占领军司令部发布的命令啦,都是从那里来的。我边跑边想:“又有什么事吗?”当我跑着穿过广场的时候,正在布告栏前和徒弟一起看布告的瓦克特尔铁匠朝我高喊:“小家伙,不用赶得那么急;你去得再晚也不会迟到的!”我以为他在跟我开玩笑,便上气不接下气地跑进阿麦尔先生的小教室。
D’ordinaire, au commencement de la
classe, il se faisait un grand tapage qu’on entendait jusque dans
la rue, les pupitres ouverts, ferm s, les lecons qu’on r p tait
tr s haut tous ensemble en se bouchant les oreilles pour mieux
apprendre, et la grosse r gle du maitre qui tapait sur les tables :
“ Un peu de silence ! “. Je comptais sur tout ce train pour gagner
m mais, justement, ce jour-l , tout tait
tranquille, comme un matin de dimanche. Par la fen tre ouverte, je
voyais mes camarades d j rang s leurs places, et M. Hamel, qui
passait et repassait avec la terrible r gle en fer sous le bras. Il
fallut ouvrir la porte et entrer au milieu de ce grand calme. Vous
pensez si j’ tais rouge et si j’avais peur ! Eh bien ! Non. M.
Hamel me regarda sans col re et me dit tr s doucement :
- Va vite ta place, mon petit F nous allions commencer sans
往常,开始上课的时候,总是一片乱哄哄的嘈杂声,斜面课桌的开关声,同学们一起捂住耳朵高声背诵课文的声音,街上都听得见。先生的大戒尺敲打着课桌:“安静一点!”
我打算趁这片嘈杂声,偷偷地溜到我的座位上去。可是,这一天不同于往常,一切都很安静,就像是星期天的早晨。透过敞开的窗户,我看见同学们已经整整齐齐地坐在他们的座上,阿麦尔先生腋下夹着那把可怕的铁戒尺,来回地踱着步子。必须推开教室门,在这一片静谧中走进教室。你们想一想,当时我是多么尴尬,多么害怕!
可是,没有。阿麦尔先生看着我,没有生气,而是非常温和地对我说:“快点回到座位上,我的小弗朗茨;我们就要开始上课了。”
J’enjambai le banc et je m’assis tout
de suite mon pupitre. Alors seulement, un peu remis de ma
frayeur, je remarquai que notre maitre avait sa belle redingote
verte, son jabot pliss fin et la culotte de soie noire brod e
qu’il ne mettait que les jours d’inspection ou de distribution de
prix. Du reste, toute la classe avait quelque chose
d’extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce
fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient vides
d’habitude, des gens du village assis et silencieux comme nous : le
vieux Hause l’ l’ancien facteur
; et puis d’autres personnes encore. Tout ce monde-l paraissait
et Hauset avait apport un vieil ab c daire mang aux
bords qu’il tenait grand ouvert sur ses genoux, avec ses grosses
lunettes pos es en travers des pages.
我跨过凳子,马上坐到座位上。我从惊慌中稍稍定下神来,这才注意到,我们的老师穿着他那件漂亮的绿色常礼服,领口系着折迭得很精致的领结,头上戴着那顶刺绣的黑绸小圆帽,这套装束,只有在上头派人来学校视察或学校发奖时他才穿戴的。此外,整个教室也有一种不同寻常的庄严的气氛。但是,最使我吃惊的是,看到教室面,那些平常空着的凳子上,坐着一些跟我们一样默不作声的村里的人,有头戴三角帽的奥泽尔老人,有前任镇长,有以前的邮递员,另外还有其他人。所有这些人都显得很忧伤;奥泽尔老人还带了一本边角都已破损的旧识字课本,摊放在膝头上,课本上横放着他那副大眼镜。
Pendant que je m’ tonnais de tout
cela, M. Hamel tait mont dans sa chaire, et de la m me voix douce
et grave dont il m’avait re u, il nous dit :
- Mes enfants, c’est la derni re fois que je vous fais la classe.
L’ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l’allemand dans
les coles de l’Alsace et de la Lorraine. Le nouveau maitre arrive
demain. Aujourd’hui, c’est votre derni re lecon de francais. Je
vous prie d’ tre bien attentifs.
正当我对这一切感到惊诧莫名时,阿麦尔先生在椅子上坐下,用刚才对我说话的那种既温和又庄重的声音,对我们说道:“孩子们,我这是最后一次给你们上课了。柏林来了命令,阿尔萨斯和洛林 两省的学校只准教德语……新的老师明天就到。今天是你们最后一堂法语课。我请你们专心听讲。”
Ces quelques paroles me
boulevers rent. Ah ! Les mis rables, voil ce qu’ils avaient
affich la mairie. Ma derni re le on de francais ! Et moi qui
savais peine crire ! Je n’apprendrais donc jamais ! Il faudrait
donc en rester l ! Comme je m’en voulais maintenant du temps
perdu, des classes manqu es courir les nids ou faire des
glissades sur la Saar ! Mes livres que tout l’heure encore je
trouvais si ennuyeux, si lourds porter, ma grammaire, mon
histoire sainte me semblaient pr sent de vieux amis qui me
feraient beaucoup de peine quitter.
这几句话使我惊呆了。啊!这些坏蛋,他们贴在村政府布告栏上的就是这个消息。
我的最后一堂法语课!……我只是刚刚学会写字!今后永远也学不到法语!法语就到此为止了!我现在是多么悔恨自己蹉跎光阴啊!悔恨自己从前逃课去掏鸟窝,去萨尔河溜冰!我的那些书,我的语法课本,我的神圣的历史书,刚才背在身上还觉得那么讨厌,那么沉重,现在却像老朋友一样,让我难舍难分。
1、2、3、4、5、
都德最后一课写作背景}

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