爱与哀愁下载用法语怎么讲

《零下八度》唯有:不离不弃,爱与哀愁《零下八度》唯有:不离不弃,爱与哀愁熙米姐说娱乐百家号《零下八度》唯有:不离不弃,爱与哀愁如果一部电影中持续数分钟没有对白,那会是一部什么电影呢?如果这样的场景反复出现在一部电影当中,你会不会觉得很闷呢?零下八度,在平常的生活中已经很冷了,可如果是在南极,你还会觉得冷吗?老杰克,玛雅,麦克斯,小不点,杜威,杜鲁门,巴克,影子,他们又是谁?零下八度,这些疑问你都会在这部十多年前的电影中找到答案。这是八条雪橇犬和他们的主人之间的故事,男主是保罗·沃克,就是速度与激情的主演之一,那首See you again就是唱给他的。主人离开时曾经跟它们是说了see you的,没想到的是再见居然是过了半年之后。南极的冬天何止零下八度啊。电影讲述的就是保罗和狗狗们之间的不离不弃,爱与哀愁聪明,坚忍,团结,不放弃,富有牺牲精神,这些通常用来夸奖人类的词语,用在它们这些人类最忠实的朋友身上真的一点都不为过。如果你喜欢狗狗,请看零下八度。如果你喜欢保罗·沃克,请看零下八度。如果你喜欢极地风光,请看零下八度。如果你喜欢冒险,请看零下八度。如果你心中有爱,还是请看零下八度。这部电影我看过三遍,推荐指数五颗星。女生观影的时候千万不要带纸巾,因为当你被感动时流下的眼泪在零下八度的环境下很快就会凝固成一颗颗闪烁的水晶。听说为了满足影迷的要求,素鸡九里面保罗的弟弟将会出演,期待中。本文仅代表作者观点,不代表百度立场。系作者授权百家号发表,未经许可不得转载。熙米姐说娱乐百家号最近更新:简介:每日最新原创娱乐明星八卦资讯!作者最新文章相关文章直播预告│走近荒野新疆,聆听雪豹保护的爱与哀愁_凤凰资讯
直播预告│走近荒野新疆,聆听雪豹保护的爱与哀愁
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原标题:直播预告│走近荒野新疆,聆听雪豹保护的爱与哀愁 新疆晨报讯(记者 金刚)在乌鲁木齐东部和南部
原标题:直播预告│走近荒野新疆,聆听雪豹保护的爱与哀愁
新疆晨报讯(记者 金刚)在乌鲁木齐东部和南部山区,生活着百余只野生雪豹。在新疆林业部门资助下,从2014年至今,守护荒野新疆志愿者团队在乌鲁木齐南部山区约100平方公里的范围内,设置了100多台红外线触发相机,不仅拍摄到大量雪豹进食、巡视、宣示领地的场景,还拍到雪豹妈妈教雪豹宝宝猎食、寻找水源的画面,甚至还有小雪豹摆弄相机的调皮模样。
本周五16时,荒野新疆四位专家做客新疆晨报,为您揭开“雪山之王”雪豹的神秘面纱,与您聊一聊新疆雪豹生存现状及雪豹保护的爱与哀愁,并分享他们参与雪豹保护行动的感受和思考。新疆晨报将对活动进行现场网络直播,敬请关注,也欢迎广大网友在线互动交流。
雪豹是高山生态系统的顶级捕食者,也是国际濒危的猫科物种,仅分布在中国及相邻11个国家,种群数量为3500只至7000只。其中,中国是雪豹的主要分布区,它们的数量甚至比大熊猫还少。据称新疆的雪豹数量在全国占60%左右。
本期嘉宾:
嘉宾:老极 (徐承华)
(国际知名行者、作家、纪录片导演)
80后,早年痴迷即将消逝的西部文化,曾旅居拉萨两年,进疆20次。2011年首漂中国额尔齐斯河,并多次带队攀登欧洲非洲最高峰等,户外旅行足迹先后到达50余国。在2014年携妻带子骑着三轮摩托途经12国到达北极,2016年又历时146天纵穿整个南美洲到南极。
作为中国最具代表性和影响力的旅行者,曾获得2015年第十届中国户外金犀牛奖最佳背包客奖,2017年第七届中国当代徐霞客称号,班夫国际山地电影节之中国首位探险家等称号。
先后拍摄有旅游卫视王牌节目《行者》的《别叫我宝贝》16集,《南极学前班》15集, CCTV9 《辛巴的奇幻漂流》,CCTV4 《走遍中国》, 凤凰卫视《鲁豫有约》专访等。各种旅行故事也先后在《新浪》《网易》《中国国家地理》,《BBC 》《路透社》 《新华网》 等国内外数百家媒体报道。
作品纪录片《南极学前班》入围中国纪录片学院奖,新书《别叫他宝贝,他是行者辛巴》牢牢占据各大网站畅销榜。
嘉宾:罗铉
(规划设计师、户外极限达人)
对于新疆,罗铉有着独到的热爱。他曾经纵马狂奔在喀纳斯山野间,也曾划着一叶小艇漂流在美丽的额尔齐斯河上。这一次,他希望走进天山来为长期关注的雪豹发声,也期待他身边更多的朋友参与到这场保护高山生态系统的活动之中。
嘉宾:邢睿
(新疆资深户外玩家及自然科学发烧友)
邢睿网名西锐,在新疆有十多年登山探险及户外旅行的工作经历,热衷于野生动植物的分类学习及野外调查,对南北疆生态地理状况有丰富深刻的积累和认知。
接触观鸟8年来,参与长途观鸟旅行活动及各类科学考察项目近百次,足迹遍布“新青藏滇”等西部广大地区,记录拍摄野生鸟类八百余种,收集整理了大量的观鸟旅行基础信息。积极创新并致力推广以“观察认知生物多样性”为主题的生态旅行方式,2010年起,连续策划组织了八届“新疆观鸟周”系列活动,来自国内外30多个地区的参与者近千人次。
2011年创立“荒野新疆”,逐步转型为公益环保组织。致力推动博物学回归大众,从环境保护入手引发公民社会意识。以荒野新疆为平台,逐渐形成了新疆本地自然科普及保护的生态圈。2014年荒野追兽发起的乌鲁木齐雪豹调查和监测活动,历时3个冬季,取得了备受瞩目的成绩,开启新疆雪豹民间保护的新格局。
嘉宾:丫丫
(荒野公学创始人、荒野新疆联合发起人)
网名“请叫我丫总”,在新疆有着10年的户外活动策划、组织、实施经验,参与了第一届到现在所有的“新疆北疆观鸟周”及其它主题的生态旅行活动,创建的“荒野新疆生态网”广受自然爱好者的好评。
衷于环保公益活动,作为负责人策划实施让候鸟飞新疆站“乌鲁木齐白鸟湖湿地保护”“130团胡杨林公园黄喉蜂虎繁殖地保护与利用”“艾比湖国家级湿地保护鸟类监测”等公益、科考项目。全程参与荒野新疆民间发起的“新疆雪豹调查与保护”项目获得2016年福特汽车环保奖传播奖第一名,参与出版书籍《新疆特色鸟观鸟旅行攻略》《图览新疆野生动物》《鸟人鸟事》《喀什野生鸟类图鉴》等自然科普书籍。
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iframe(src='//www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-T947SH', height='0', width='0', style='display: visibility:')Kawabata Yasunari
在法汉-汉法词典中发现10个解释错误,并通过审核,将获赠《法语助手》授权一个
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Yasunari Kawabata en 1938.
Données clés
(à 72&ans) , , &
Activité principale
Distinctions
Langue d’écriture
OEuvres principales
Yasunari Kawabata (川端 康成,
Kawabata Yasunari), né le
à , et mort le
à , est un
Considéré comme un écrivain majeur du XX&siècle et obsédé par la quête du beau, la solitude et la mort, il a écrit en particulier des récits très courts, d'un dépouillement stylistique extrême, regroupés plus tard en recueils, mais ses oeuvres les plus connues internationalement sont ses romans comme
Biographie
Portrait de Kawabata ?gé de 18 ans
Le , pendant l', Kawabata Yasunari, deuxième enfant d'une famille prospère et cultivée, vient au monde à . Né
à sept mois, il restera de santé fragile toute son existence. Sa soeur Yoshiko est de quatre ans son a?née. Son père, Eikichi,
à ?saka fit ses études de médecine à . Fin lettré, amateur de
et de , il meurt de
en janvier . Sa mère, Gen, née Kuroda, précédemment mariée au frère de son époux, est issue d'une famille fortunée. Après le décès de son mari, elle retourne dans sa maison natale du village de Toyosato en périphérie d'?saka avec ses deux enfants, mais décède de la même maladie en janvier . ? trois ans, Yasunari est orphelin.
Séparé de sa soeur qui est recueillie par sa tante, il est élevé par ses grands-parents paternels qui vivaient dans le village de Toyokawa, autre district de la région d'?saka. Ceux-ci tentèrent de pallier le vide affectif traumatisant causé par la disparition de ses parents. Son grand-père Kawabata Sanpachirō, notable local féru de
et un temps fabricant de médecine chinoise, avait vendu ses terres pour investir dans des placements qui causèrent sa ruine. ? 7 ans, Yasunari entre à l'école primaire de Toyokawa où il fera une brillante scolarité malgré sa santé précaire. Sa soeur Yoshiko meurt en 1909. Il n'assistera pas à l'enterrement de cette soeur dont il n'a gardé <>, sa famille voulant éviter de lui infliger une fois encore l'épreuve d'une cérémonie funèbre, mais cela l'empêchera de faire le deuil réel de la jeune fille. Sa grand-mère meurt en septembre de la même année.
(), il entre au collège d'. Il décide cette année-là de devenir écrivain et consacre désormais son temps libre à la lecture et à ses premières tentatives de création littéraire.
Resté seul avec son grand-père, des liens très étroits se tissent entre le petit-fils et le vieil homme pendant leurs huit années de vie commune. Mais, affaibli et devenu aveugle, celui-ci décède en mai 1914 dans sa soixante quinzième année. Yasunari est alors recueilli pendant six mois par un oncle de sa famille maternelle au village de Toyosato. Il écrit cette année-là son premier opus littéraire, Jūrokusai no nikki (Journal de ma seizième année), qui ne sera publié qu'onze ans plus tard (), puis édité dans Shōnen (L'adolescent) en .
Depuis son plus jeune ?ge, Yasunari fut donc durement confronté à la disparition précoce de sa cellule familiale et cette expérience douloureuse qui se retrouvera ultérieurement dans ses écrits semble être une des clés de son rapport obsessionnel à la solitude et à la mort (Ramasser des ossements, L'Abonné des funérailles, Les Sentiments d'un orphelin, Le Visage de la morte, Voiture funéraire,
Yasunari entre comme pensionnaire au lycée d' en janvier
(il y restera jusqu'à la fin de ses études en 1917). Grand lecteur de littérature contemporaine et classique japonaise ainsi que de littérature occidentale, il envoie de courts essais à différents quotidiens et revues. Certains textes seront publiés. Au lycée, il est nommé responsable de chambre ce qui place sous son autorité Kiyono, jeune compagnon à la féminité prononcée. Complexé et obnubilé par un physique qu'il jugeait ingrat, convaincu de sa laideur, Yasunari nourrit une véritable passion sans exutoire charnel envers le séduisant Kiyono qu'il nommera lui-même <> (in L'Adolescent). Mais en septembre , Yasunari monte à la capitale et réussit à entrer au Premier Lycée de Tōkyō (en section de littérature anglaise), passage obligé pour intégrer l'Université Impériale. Cette séparation génèrera une correspondance épistolaire entre les deux amis jusqu'en .
? l'occasion d'un voyage dans la , Yasunari rencontre une troupe de thé?tre ambulant où évolue une superbe danseuse. L'émotion esthétique de cette rencontre et la féerie du lieu font na?tre dans la psychologie amoureuse du jeune homme de 19 ans un nouveau désir érotique qui se juxtapose à celui éprouvé pour Kiyono. Cette expérience marquante sera la source de son premier roman Izu no odoriko (La Danseuse d'Izu, publiée en 1926). Depuis lors, pendant dix ans, il retournera à Yugashima, l'une des principales stations thermales d'Izu. Cet épisode montre que les écrits de Yasunari sont inspirés de faits réels parfois autobiographiques et, dans le cas ci-dessus, d'autres récits se référeront plus ou moins explicitement à cet épisode&: Souvenirs de Yugashima en , Le grondement de la montagne en , Le Lac en , Les belles Endormies en .
? partir de , Yasunari et ses amis forment un cercle libre de littérature moderne. Il publie alors la nouvelle Chiyo (Chiyo) dans la revue de la société amicale du Premier Lycée de Tōkyō. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec le futur écrivain
() dont le père l'initie au spiritisme.
En juillet , il obtient son dipl?me du Premier Lycée de Tōkyō ce qui lui permet de s'inscrire à l'Université Impériale de Tōkyō, faculté de Littérature, section Littérature anglaise. Il optera l'année suivante pour la section Littérature japonaise. Désireux avec d'autres camarades de lancer la sixième série de la revue du cercle de l'université, Shinshichō (Pensée nouvelle), il rencontre à ce sujet l'écrivain
qui deviendra son protecteur. L'année suivante, il lance la sixième série de Shichinchō où il fera para?tre successivement plusieurs nouvelles importantes dont Shōkonsai ikkei (Tableau de fête en hommage aux soldats morts) et Abura (Huile). Par l'entremise de
il fait la connaissance de
() qui restera un ami fidèle et son principal compagnon sur la route du . Il rencontre également
et quelques autres futurs écrivains de sa génération.
? l'occasion d'une réunion d'étudiants dans un café proche du lycée supérieur d'Ichikō à , Yasunari fait la connaissance de Itō Hatsuyo, jeune serveuse de 14 ans qui le laisse d'abord indifférent. Peu après cette rencontre, le café cesse son activité et Hatsuyo part vivre chez ses parents adoptifs dans un temple de
situé dans une région montagneuse au centre de l'?le. Entra?né par un de ses amis, Miaki, il continue à voir la jeune fille et, contre toute attente, décide de l'épouser. Très étonnés, ses amis suivent la préparation du mariage. Yasunari fait part de ses intentions au père d'Hatsuyo et soumet son projet à son protecteur
qui lui offre de bon coeur plus de 200 yens. Cette somme importante sert à louer un logement pour recevoir la future épouse. Environ un mois après cette décision Hatsuyo envoie une lettre incompréhensible pour rompre les fian?ailles (in L'Extraordinaire ou Le Feu du sud).
Aux yeux de Yasunari, Hatsuyo représente la femme idéale et, malgré la fin tragique de leur courte relation, l'ombre de la jeune fiancée hantera longtemps l'esprit de l'écrivain. Son empreinte est décelable dans de nombreux personnages féminins qui parsèment son oeuvre.
Les débuts d'écrivain
Kawabata (c. 1932)
Kawabata (Kamakura, 1946)
- Il commence à être rémunéré pour ses nouvelles et articles de critique littéraire notamment dans Jiji shinpō et publie des traductions de Galsworthy et Tchékhov. Durant l'été il écrit à Yugashima Yugashima de no omoide (Souvenirs de Yugashima), texte qu'il reprendra partiellement dans L'Adolescent.
- Kawabata participe au comité de rédaction du mensuel
dirigé par Kan Kikuchi. Le grand séisme du 1 septembre le surprend à Tōkyō dont il parcourt les décombres accompagné de ses amis
et Akutagawa Ryūnosuke. Il publie cette année-là Kaisō no meijin (réintitulé Sōshiki no meijin, Le Ma?tre des funérailles) et Nanpō no hi (Le Feu du sud).
- En mars, il sort dipl?mé de l'Université impériale de Tōkyō; son mémoire s'intitule Nihon shōsetsu-shi shōron (Petite étude sur l'histoire du roman japonais).
En septembre il fonde avec ,
et 12 autres compagnons la revue d'avant-garde Bungei jidai (L'?poque de la littérature) qui deviendra l'organe du Shinkankaku-ha (?cole des sensations nouvelles) où Kawabata joue un r?le central avec ses amis
et Yokomitsu Riichi ().
La déclaration des fondateurs est rédigée par Kawabata lui-même&: <>.
- Kawabata rencontre sa future femme, Matsubayashi Hideko et passe une bonne partie de l'année à Yugashima. Il publie Journal de ma seizième année, quelques Récits de la paume de la main et fait para?tre plusieurs essais dans la revue Bungei jidai, en particulier Shinshin sakka no shinkeikō kaisetsu (Notes sur les nouvelles tendances des nouveaux écrivains), manifeste de <>.
, première année de l' - Il publie son premier livre Kanjō sōshoku (Les Ornements des sentiments), un recueil de trente cinq des Récits de la paume de la main et la nouvelle Izu no odoriko (La Danseuse d'Izu) dans la revue Bungei jidai.
Ainsi que l'attestent deux de ses livres (La Photographie, 1924, Photographie avec des fleurs, 1930) Kawabata était un passionné de photographie et de cinéma. C'est donc sans réticence qu'il écrit le scénario d'un film muet, Kurutta ippeji (Une Page folle), sur une idée du réalisateur
Cette <> démontre que sa technique d'écriture — parution de courts récits — est très proche du montage séquentiel d'un film et du synopsis d'un scénario. Ce tournage lui permet de mettre en lumière sa connaissance approfondie des techniques cinématographiques. Sept autres films adaptés de ses romans seront tournés par divers réalisateurs et scénaristes jusqu'en 1980.
- Kawabata séjourne à Yugashima où il se lie d'amitié avec le jeune auteur
() qui y est en cure pour sa tuberculose (plus tard, les articles favorables de Kawabata aideront à ce que Kajii ne soit pas oublié) ; ils jouent au go pendant des mois et Kajii l'aide à corriger les épreuves de son deuxième recueil de nouvelles. Publication de ce dernier sous le titre La Danseuse d'Izu et du premier feuilleton Humi no himatsuri (La Fête du feu au bord de la mer) dans Chūgai shōgyō shinpō.
- Kawabata séjourne à Atami puis s'installe dans le quartier d'?mori à Tōkyō et publie Bōryokudan no ichiya (La Nuit des gangsters).
- Il participe à la création de deux revues littéraires, Kindai seikatsu et Bungaku. Tout en publiant régulièrement des critiques littéraires, il fréquente assid?ment le quartier d'Asakusa qui inspire son second feuilleton Chroniques d'Asakusa paru dans Tōkyō Asahi shinbun de décembre 1929 à février 1930.
Il déménage une nouvelle fois et s'installe à Ueno.
- Il est chargé de cours au
et à Nihon Daigaku ce qui ne l'empêche nullement de fréquenter Asakusa. Il publie deux nouveaux recueils de nouvelles dont Boku no hyōhonshitsu (Ma Collection d'échantillons) qui regroupe plusieurs Récits de la paume de la main.
La consécration
Yasunari Kawabata se marie civilement en
avec Matsubayashi Hideko. Mais l'ombre d'Hatsuyo plane toujours, et les écrits de Kawabata à cette époque sont empreints d'une joie factice jusqu'à l'automne, période à laquelle il revoit Hatsuyo après douze ans d'absence (événement relaté dans Lettres à mes parents, mais considéré par certains comme fictif). La rencontre tant attendue s'avère cruellement décevante, ce qui provoque un changement radical dans le style d'écriture de Yasunari qui entre dans une période de désillusion et de remise en cause personnelle. Brisée par la réalité, l'image idéalisée d'Hatsuyo qui servait de support aux personnages féminins des romans dispara?t pour laisser place à ses propres fantasmes. C'est donc au début des années 1930 qu'il atteint sa maturité d'homme de lettres et donne une interprétation définitive à sa conception de l'existence.
Il participe ainsi à la création de la revue littéraire
dont l'intellectuel Kobayashi Hideo () est le principal animateur et publie Bestiaire et l'essai Matsugo no me (L'Ultime Regard). Il publie alors, à 36 ans, son autobiographie littéraire (Bungakuteki jijoden). C'est à cette période qu'il visite Yuzawa dans la province d'?chigo où il commence à écrire Pays de neige et apporte son soutien à l'écrivain
() qui est atteint de la lèpre. Quelques chapitres de Pays de neige sont publiés parallèlement à plusieurs nouvelles dont certaines sont encore inspirées d'Asakusa. La même année, il déménage à Kamakura, ancienne capitale de samoura?s, au sud de Tōkyō mais passe ses hivers à Zushi. Quand Kan Kikuchi crée le , le plus important prix littéraire du Japon (équivalent au Goncourt), Yasunari fait partie du jury.
Il voyage l'année qui suit dans la région du Shinshū et visite notamment Karuizawa, station de montagne dont il apprécie tant le charme que l'année suivante, en 1937, il achète une maison secondaire où il passera ses étés jusqu'en 1945. Cet endroit privilégié lui inspire plusieurs romans et nouvelles. Il continue la publication de chapitres de Pays de neige, mais aussi de Itaria no uta (Chanson d'Italie) et de Hana no warutsu (La Valse des fleurs). La première édition de Pays de neige sort cette année-là. Kaizōsha publie une première anthologie de ses oeuvres en 9 volumes en 1937.
Kawabata suit avec passion les tournois de go et commence la publication de reportages sur le ma?tre Hon'inbō Shūsai. En 1939, tout en continuant à suivre assid?ment les tournois, il participe au mouvement pour <> (tsuzurikata undō) en donnant des cours et en faisant partie des jurés qui sélectionnent les écrits et contes envoyés par les amateurs.
En , Kawabata parcourt les régions japonaises pour rédiger des chroniques de voyages. Il publie Haha no hatsukoi (Le premier Amour de ma mère), Hokuro no tegami (La Lettre du grain de beauté), Utsukushii tabi (Un beau Voyage) et fait partie des signataires pour la création de la Nihon bunkakusha-kai (Société des hommes de lettres japonais), liée aux autorités militaristes. Avec la , puis l'entrée du Japon dans la Seconde guerre mondiale, Kawabata poursuit une activité journalistique qui le conduit par deux fois en , la première à l'invitation du quotidien Manshū nichinichi shinbun, la deuxième à la demande de l'armée japonaise du Kantō. Il voyage, visite
et revient au Japon fin novembre, huit jours avant le déclenchement de la . Il publie un recueil de nouvelles Aisuru hitotachi (Ceux qui aiment). Cette implication dans la politique militariste du pays se révèle dans la participation de Kawabata à certaines activités de la Nihon bungakusha-kai sur la base d'une charte de coopération avec le gouvernement. En avril 1945, il est ainsi envoyé dans un camp militaire de
en tant que chargé d'information pour la marine nationale. En mai il participe au lancement d'un fonds de prêt de livres appartenant aux intellectuels résidant à . Sous le nom de Kamakura Bunko (la bibliothèque de Kamakura) cette librairie deviendra après la guerre une maison d'édition pour laquelle il travaillera comme l'un des éditeurs. Ses bureaux étaient situés à Tōkyō au premier étage du grand magasin Shirokiya.
? cette époque, il recueille dans son foyer la fille d'un cousin d'une branche de sa famille maternelle. Cette adoption lui inspire plusieurs récits dont Koen (Le vieux Jardin). Bien que profondément affecté par la défaite du Japon, Kawabata se remet à publier des nouvelles et un roman sur le thème des
L'Arbre de vie. Il déménage dans le quartier de Hase à
dans ce qui sera sa dernière demeure.
Après la guerre, Kawabata et
() fondent la revue Ningen (L'Homme) qui sera publiée par Kamakura Bunko. Il y publie en 1947 l'un des premiers écrits de
() Tabako (La Cigarette). C'est le début d'une longue amitié littéraire. Leur correspondance suivie (de 1945 à 1970) met en lumière les affinités subtiles et l'indéfectible lien qui les unirent dans une relation qui, au fil du temps, dépassa celle habituelle de Ma?tre à penser envers son disciple.
La première version complète et révisée de Pays de neige est publiée en 1948 ainsi que Saikonsha (La Femme remariée) et Shōnen (L'Adolescent). Une anthologie de ses oeuvres commence à être publiée chez Shinchōsha (elle sera achevée en 1954, en 16 volumes) pour laquelle il rédige des postfaces explicatives qui seront ultérieurement réunies sous le titre de Dokuei jimei (Ombre solitaire, mienne destinée).
L'année 1949 est particulièrement marquante pour l'oeuvre de Kawabata&: c'est tout d'abord la publication de Sembazuru (Nuée d'oiseaux blancs), roman qui témoigne de l'intérêt de Kawabata pour la pratique de l'esthétique dépouillée du
par la Voie du Thé (Chanoyu). C'est ensuite, en septembre, le début de la publication de Yama no oto (Le Grondement de la montagne) dans plusieurs revues.
Le prix du Geijutsu.in (Académie des arts) lui est décerné en 1952 pour Nuées d'oiseaux blancs et Le Grondement de la montagne, en cours de publication. Nuée d'oiseaux blancs est élu meilleur livre de l'année. Kawabata est nommé membre de l'Académie des Arts en même temps que
(1879 – 1959) et
(), deux autres romanciers de grand renom.
Kawabata est hospitalisé en novembre 1958 en chirurgie à l'h?pital de l' à cause de ses troubles à la vésicule biliaire. La publication de Nemureru bijo (Les belles Endormies) débute en feuilleton en 1960. Il réside alors plusieurs mois à
en vue de réunir de la documentation pour deux romans en projet&: Koto (Kyōto) et de Utsukushisa to kanashimi to (Tristesse et beauté) dont il commence pour les deux la publication en feuilleton.
Il est hospitalisé en février à Tōkyō suite aux troubles graves causés par une tentative de sevrage de ses
habituels ce qui provoqua un
d'une dizaine de jours. Rétabli, il milite pour la paix dans le monde. Utshukushisa to kanashimi to (Tristesse et beauté) para?t en février 1965. Ce sera la dernière oeuvre publiée de son vivant.
Le 28 février 1967, Kawabata et
publient avec les écrivains Ishikawa Jun () et
() la <> texte appelant l'opinion publique japonaise à protester contre la
chinoise. Le résultat, mitigé, restera sans suite. En juillet, afin de relancer la revue trimestrielle littéraire Hihyō (Critique), Mishima lui demande de rédiger un article. En réponse Kawabata écrira Ryoshin-shō (Extraits de nouvelles de voyage).
Le sacre du prix Nobel
– Année du sacre et de la notoriété mondiale, le
lui est décerné le 19 octobre. Yasunari est le premier écrivain japonais à obtenir cette récompense. Son discours prononcé lors de la remise du prix le 12 décembre à
s'intitule <> (Le beau Japon en moi ou Moi, d'un beau Japon).
Il milite pour l'élection de son vieil ami
au siège de sénateur.
– En mars, Kōdansha édite Moi, d'un beau Japon. Le , Yasunari donne une série de conférences à l'université de Hawaii puis à , dont un court essai sur l'esthétique japonaise traditionnelle Bo no sonzai to hakken (Présence et découverte du beau) qui sera édité en juillet par Mainichi Shimbunsha.
Il est nommé docteur Honoris causa de l' et membre d'honneur de l'.
La cinquième anthologie de ses oeuvres débute chez Shinchoshā en 19 volumes.
– Yasunari participe au congrès des ?crivains d'Asie à Taipei puis au congrès du Pen club international qui se tient à Séoul.
25 novembre, jour terrible de l'annonce du suicide par seppuku de son disciple et ami .
Yasunari est bouleversé.
Une société académique spécialisée dans les études sur Kawabata est fondée sous le nom de Kawabata bungaku kenkyū-kai.
- Le 24 janvier il préside la cérémonie des obsèques publiques de Mishima au temple Tsukiji Honkanji de Tōkyō, et lit un extrait d'une lettre aux résonances prophétiques que son ami lui avait adressée le 4 ao?t 1969 (Correspondance, page 223).
Il milite pour un autre de ses amis qui se présente aux élections pour le poste de gouverneur de Tōkyō et s'active également pour l'organisation du premier Congrès international des ?tudes japonaises. Il souffre de surmenage.
– Yasunari est hospitalisé pour une appendicite, sa santé est précaire.
? 72 ans et 10 mois, bien que réticent à l'idée du suicide, il choisit le gaz pour mettre fin à ses jours le 16 avril, discrètement, dans la solitude d'un petit appartement qui lui servait de bureau secondaire au bord de la mer à Zushi (à proximité de Kamakura).
Il ne laissa ni explication ni testament. Sa tombe se trouve au cimetière de Kamakura. Son épouse Hideko est décédée en 2002 à 95 ans.
En novembre une fondation est créée à sa mémoire, présidée alors par Inoue Yasushi et une salle consacrée à Kawabata est ouverte à l'Institut de littérature moderne japonaise, présentant une partie des manuscrits et calligraphies légués à l'Institut. Yukiguni-shō (Extraits de pays de neige) est publié à titre posthume.
est créé pour honorer la meilleure nouvelle de l'année. Il s'est interrompu en 1999 pour, peut-être, rena?tre sous une autre forme.
- – Publication définitive de Kawabata Yasunari zenshū (OEuvre intégrale de Kawabata Yasunari) aux éditions Shinchōsha en 37 volumes.
– Fondation du Kawabata Yasunari Bungakukan (musée Kawabata Yasunari), municipal, à Ibaraki près d'?saka.
- – ? l'occasion du centenaire de sa naissance, les éditions Shinchōsha rééditent l'OEuvre intégrale précitée en fac-similé. En France, les manifestations pour cet événement furent très discrètes à la mesure de la méconnaissance de cet écrivain pourtant essentiel.
Un écrivain majeur
Kawabata Yasunari est unanimement considéré comme un écrivain majeur du XX&siècle. Ses ouvrages sont le fruit d'une recherche esthétique inédite, visant l'expression la plus essentielle des sensations. Sa langue réfute le discours littéraire et intellectuel traditionnel et se veut éloignée de toute tentation argumentaire ou explicative.
Homme complexe et secret, moderniste ancré dans ses traditions culturelles et fin connaisseur de la littérature occidentale, Kawabata laisse derrière lui une oeuvre d'une richesse inégalée et d'une beauté intemporelle qui relie l'Orient à l'Occident dans une écriture très personnelle, qui atteint parfois une forme d'extase et de majesté dans l'épure.
Tout au long de son parcours littéraire hanté par la quête du beau, la mélancolie, la solitude et la mort, Yasunari s'attache à peindre avec sensibilité et pudeur le tragique des sentiments humains. Pour chaque texte, il procède à plusieurs expériences sur la langue japonaise. Son langage propose en effet une multiplicité d'images et de nuances expressives singulières.
Il écrit tout au long de sa vie de très courts récits qu'il dénomme Tenohira no shōsetsu (Récits qui tiennent dans la paume de la main) et qui sont publiés de 1921 à 19** dans des revues ou des recueils. Ils sont ensuite édités dans un recueil de nouvelles au titre éponyme.
La grande diversité des thèmes abordés reflète une oeuvre aussi variée que cohérente qui concilie réel, quotidien, irrationnel et universalité. Certains écrits d'une forme particulièrement brève et d'un dépouillement stylistique extrême donnent à ces récits une puissance évocatrice et suggestive stupéfiante.
Ce sont sans doute ces récits qui expriment de la manière la plus superbe et la plus évidente la quintessence même de l'oeuvre de Kawabata.
Sauf précision contraire, les titres en traduction sont tous parus aux . Les éditions originales donnent, s'il y a lieu, la deuxième édition révisée ou augmentée
Romans, récits et nouvelles
Tenohira no shosetsu (1916 à 1963) Publié en fran?ais sous le titre Récits de la paume de la main, 1999
Shōnen () Publié en fran?ais sous le titre L'Adolescent, 1992
Nanp? no hi (1923)
Onsen yado (, 1980) Publié en fran?ais sous le titre Les Servantes d'auberge, 1990
Izu no odoriko () Publié en fran?ais sous le titre La Danseuse d'Izu, 1973
Kanjo s?shoku (1926)
B?ryokudan no ichiya (1928)
Koky? (1928)
Shi to sanbun (1928)
Boku no hyō honshitsu (1930)
Hana aru shashin (1930)
Asakusa kurenaidan (1930) Publié en fran?ais sous le titre Chronique d'Asakusa, 1988
Kishi no shi (1931)
Onna wo uru onna (1931)
Chirinuruo (1933) Publié en fran?ais sous le titre La beauté t?t vouée à se défaire, 2003
Kinj? (1933)
Matsugo no me (1933)
Yukiguni (, 1955) Publié en fran?ais sous le titre , traduit par , texte fran?ais par , 1960
Tampenshu (1939)
Utsukushii tabi (1940)
Aisuru hitotachi (1941)
Chichi no na (1943)
Yama no oto () Publié en fran?ais sous le titre , 1969
Sembazuru () Publié en fran?ais sous le titre Nuée d'oiseaux blancs, traduit par , texte fran?ais par , Paris, Plon, 1960 et 1986
Meijin (1954) Publié en fran?ais sous le titre Le Ma?tre ou le tournoi de go, 1975
Mizuumi (1955) Publié en fran?ais sous le titre Le Lac, 1978
Nemureru bijo (1960) Publié en fran?ais sous le titre , 1970
Koto () Publié en fran?ais sous le titre Ky?to, 1971
Kataude (19**) Publié en fran?ais sous le titre Le Bras, (dans le recueil La Beauté t?t vouée à se défaire, 2003)
(19**) Publié en fran?ais sous le titre Les Pissenlits, 2012
Utsukushisa to kanashimi to (1965) Publié en fran?ais sous le titre , 1981
Suishō gensō (1980) Publié en fran?ais sous le titre Illusions de cristal (dans le recueil Les Servantes d'auberge)
Shitai shōkai-nin (1980) Publié en fran?ais sous le titre Le Pourvoyeur de cadavre (dans le recueil Les Servantes d'auberge)
Kurutta ippêji (1980) Publié en fran?ais sous le titre Une page folle (dans le recueil Les Servantes d'auberge)
Fudji no Hatsuyuki (1999) Publié en fran?ais sous le titre Première neige sur le mont Fuji, 2014
Te no hira no shōsetsu (2001) Publié en fran?ais sous le titre Récits de la paume de la main, 1999
Correspondance
Kawabata Yasunari-Mishima Yukio&: ohfuku shokan (1997) Publié en fran?ais sous le titre Kawabata-Mishima, correspondance , traduit et annoté par Dominique Palmé, préface de Diane de Margerie - 2000
(fr) Cécile Sakai, Kawabata, le clair-obscur, , coll. <>, 1 édition&: octobre 2001 - ISBN 2 13 0516106.
(fr) Kajii, Motojirō (1996). Le Citron&: nouvelles (trad. Christine Kodama de Larroche), Arles, , coll. <> n&53, ISBN 978-2- — Contient une biographie p.&7-18 et une présentation du recueil p.&19-22.
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